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Maisons d'écrivains
27 octobre 2008

Harriet Beecher Stowe - Hartford

Biographie de Harriet Beecher Stowe.

 

 

Harriet_Beecher_Stowe"Les larmes les plus amères que l'on verse sur les tombes viennent des mots que l'on n'a pas dits, des choses que l'on n'a pas faites".

 

Harriet Beecher naît le 14 juin 1811 à Litchfield, dans l’État du Connecticut. Elle est la dernière née d’une famille qui compte sept enfants. Son père, Lyman Beecher, qui devient veuf de manière précoce, est pasteur de l'Église Congréganiste de la tradition de Jonathan Edwards. Il est d’ailleurs réputé à l’époque pour ses talents de prédicateur. C’est peut être ce qui explique que les frères de la jeune fille suivront la même voie. Celle-ci est élève, puis professeur de littérature biblique au Hartford Female Seminary jusqu'en 1832, un établissement fondé par sa sœur aînée Catherine. L’année suivante et forte de ses premières expériences pédagogiques, Harriet Beecher publie un ouvrage de géographie à l’usage des enfants. La famille Beecher s'installe ensuite à Cincinnati, dans l'Ohio, où Lyman Beecher assure la présidence du Lane Theological Seminary.

En 1836, Harriet Beecher se marie avec Calvin Stowe, pasteur et professeur de littérature biblique au sein de l’institution. Le couple aura sept enfants ; quatre décéderont dans des circonstances tragiques. Marqué par le puritanisme de la Nouvelle-Angleterre qui a fait son éducation, Harriet Beecher-Stowe mène une existence austère, scandée par ces drames familiaux. Sa correspondance est ainsi marquée de la monotonie de cette vie quotidienne. Dotée d’une solide culture classique, celle-ci s’occupe à composer des récits publiés dans les journaux locaux. Cette activité littéraire apporte en outre un appoint financier substantiel aux revenus de son mari et améliore d’autant l’ordinaire de la famille Stowe. En 1843, est ainsi publié en volume "The Mayflower, or Sketches and Characters among the Descendants of the Pilgrims".

A l’époque, Cincinnati, qui est située à proximité du Sud esclavagiste, est une première étape importante pour les esclaves en fuite. La ville n’est séparée du Kentucky, où perdure la traite, que par le fleuve Ohio. Cependant, avec le vote du Compromis Clay par le Congrès, le 18 septembre 1850, une loi qui se destine notamment à freiner le "marronnage", les habitants de la ville doivent à présent dénoncer ou livrer les fugitifs aux autorités. Au sein même de la communauté calviniste, on s’interroge sur leur sort. Certaines situations sont autant de dilemmes moraux. Au delà, se pose la grande question : faut-il abolir l’esclavage ? En 1850, Harriet Beecher-Stowe et son mari, nommé professeur à Bowdoin College, s'installent à Brunswick, dans l’état du Maine. Ce départ de Cincinnati ne les éloigne aucunement du problème de l’esclavage. Car de leur nouvelle habitation où ils ont trouvé refuge, de nombreux esclaves Noirs gagneront le Canada et la liberté.

Harriet Beecher-Stowe prend d’ailleurs publiquement position en rédigeant "Uncle Tom’ Cabin, or Life among the Lowly". Ce texte est présenté au Dr Bailey, le directeur du National Era, une feuille anti-esclavagiste de Washington. Celui-ci accepte de le publier dans les colonnes de son journal et offre même 300 $ à son auteur. Livré en quarante feuilletons à partir du mois de juin 1851, ce roman demeure confidentiel au milieu du lectorat habituel de l’hebdomadaire. Il suscite cependant l’attention de J. P. Jewett, un éditeur de Boston, qui en assure l’impression en deux volumes, le 10 mars 1852. "La Case de l'oncle Tom" connaît alors un succès prodigieux. 3.000 ouvrages sont vendus le premier jour. Traduit rapidement en une vingtaine de langues, il est édité à 305.000 exemplaires aux États-Unis la première année, à plus de deux millions et demi au-delà. Si ce triomphe commercial s’appuie sur l’esprit du temps, il permet néanmoins une plus grande diffusion des thèses abolitionnistes, grâce aux "Tom Shows" notamment. Ces spectacles de théâtre, où sont mis en scènes des épisodes du roman Harriet Beecher-Stowe, jouent sur la sensibilité du public en forçant le grotesque et la violence du récit. En Angleterre, des éditions populaires à six pence proposent également le texte à la lecture d’un public nombreux.

Dans son "Oncle Tom", Harriet Beecher-Stowe fait voler en éclat le mythe de la bonté de certains maîtres, les planteurs, et de la condition appréciable de leurs esclaves. En 1853, alors que l’on met en doute la vraisemblance de certaines scènes de son roman, elle donne "A Key to Uncle Tom's Cabin", une série de documents sur l'esclavage qui justifie son discours. La même année, le couple séjourne pour la première fois en Europe, grâce notamment aux énormes droits d’auteur que touche Harriet Beecher-Stowe. A deux autres reprises, celle qui est devenue une militante de l’anti-esclavagisme, admirée ou décriée, reviendra sur le "vieux continent", en 1856 et 1859. En 1856, elle donne une suite à son roman avec "Dred, a Tale of the Great Dismal Swamp".

Quelques années plus tard, en 1862, Harriet Beecher-Stowe est reçue par Abraham Lincoln, lecteur attentif de ses œuvres. A la Maison Blanche, le président des États-Unis félicite alors l’écrivain, affirmant à l’assemblée qu’elle était "the little lady who made this big war" (autrement dit : "Voici la petite femme qui a commencé une grande guerre"). Élu au mois de novembre 1860, ce dernier mène en effet depuis deux années la lutte meurtrière contre les États du Sud qui avaient fait sécession. Nord et Sud s’opposent en particulier à propos de ce que l’on a baptisé "l’institution spéciale", l’esclavage des Noirs. En 1862, le Nord abolitionniste est en passe de mettre un terme à cette guerre civile qui déchire la jeune nation. Le 31 janvier 1865, quelques mois avant la reddition sudiste à Appomattox, est voté le treizième amendement à la Constitution qui abolit l'esclavage sur l'ensemble du territoire américain.

A cette époque, Harriet Beecher-Stowe est devenue une écrivain prolixe. Elle rédige un ouvrage par an. En 1859, "The Mister's Wooing" et "The Pearl of Orr's Island", publié trois années plus tard, sont deux œuvres qui évoquent la Nouvelle-Angleterre. "Agnes of Sorrerrto" a pour cadre l'Italie. Dans les années qui suivent, dominent toujours des romans : "Oldtown Folks" en 1869, "Fireside Scories" en 1871, "Poganuc People" en 1878. La plupart de ces textes sont auparavant édité en feuilletons dans quelques-uns des journaux de l’époque, comme The Atlantic Monthly, The Christian Union ou The New York Independant. Enfin, un essai intitulé "The True Story of Lord Byron's Life" qui est à l’origine d’un grand scandale. Harriet Beecher-Stowe entend dans ce texte établir qu'il y avait eu inceste entre le poète, à qui elle voue une profonde admiration, et sa sœur…

L’écrivain est décédée le 1er juillet 1896, à l’âge de quatre-vingt cinq ans.

 

 

Sa maison à Hartford.

 

2834431527_6120b23552C'est en 1873 qu'Harriet Beecher Stowe fait l'acquisition du cottage en briques peintes de Forest Road à Hartford. Cette demeure victorienne est l'une des plus modestes du quartier, en effet à l'époque toutes les demeures de Nook Farm étaient grandioses. C'est ici qu'elle a vécu jusqu'à sa mort en 1896, dans cette maison qui comprenait tout de même dix sept chambres et plusieurs salles de réceptions, avec son mari Calvin, Stowe un ancien professeur de littérature biblique et leurs jumelles Eliza et Harriet.

A l'époque, la renommée de l'écrivain n'est plus à faire, au cours de la dernière moitié du 19ème siècle, elle était l'auteur américain le plus lu en Europe et en Asie. Ses œuvres ont été traduites en plus que soixante langues.

Un an plus tard, en 1874, Samuel Clemens, mieux connu sous le nom de Mark Twain, et sa famille ont emménagé dans une vaste maison située juste en face, une simple pelouse séparait les deux demeures. C'est dans cette maison que Mark Twain a écrit ses livres les plus célèbres (Tom Sawyer et Huckleberry Finn). Les Clemens étaient une génération plus jeune que les Stowe, en fait Samuel Clemens avait le même âge que les jumelles Harriet et Eliza; Ils sont rapidement devenus amis et se fréquentaient régulièrement.

La demeure appartient au Stowe Center qui a pour mission de préserver la maison et de promouvoir les collections ainsi que d'inciter les personnes à suivre son engagement en faveur de la justice sociale, en effectuant des changements positifs.

Le rez-de-chaussée de la demeure comprend un salon avant, qui était réservé aux manifestations officielles et aux réceptions, et un salon arrière réservé aux activités familiales et qui servait pour la lecture, les jeux ou pour y prendre le thé.

L'ameublement de la maison toute entière est un mélange de styles étalés sur plusieurs siècles, avec une prédominance pour le style victorien. De nombreuses œuvres d'art décorent la maison, telles que la copie de la Madone de Raphaël ou bien encore la reproduction de la Vénus de Milo, ces œuvres sont des souvenirs de voyages en Europe, rapportés par les Stowe. Des huiles et des aquarelles peintes par Harriet, témoignent de sa passion pour l'art et de son sens artistique.

La cuisine possède une cuisinière à gaz de trois feux, ainsi qu'une grande table où la famille prenait ses repas, un vaisselier orné de sculptures d'oiseux et de fruits complète cette pièce. Il faut préciser que la cuisine tout en pin, étagères, boîtes de rangement, portes et tours de fenêtre, était au goût de l'époque et avait été recommandée par Harriet et sa sœur Catherine dans un ouvrage qu'elles avaient fait paraître en 1869 "The American Woman's Home".

Au deuxième étage se trouvent les chambres et une salle de bain ainsi qu'un salon comportant des meubles décorés par Harriet.

Là encore on peut voir de nombreuses reproductions acquises pendant les voyages de la famille dans le Maine, la Floride ou même en Ecosse. Dans la chambre des Stowe, une curiosité, un terrarium rempli de fougères et de mousses.

Harriet Beecher Stowe aimait les fleurs et les jardins, pour lui rendre hommage le Stowe Center a crée 8 jardins différents où il fait bon flâner et où des visites guidées sont organisées :

Le Woodland Garden

The Blue Cottage Garden

The Wildflower Meadow Garden

The Formal Color Coordinated Garden

The High Victorian Texture Garden

The Antique Rose Garden

The Pink & Red Cottage Garden

The Yellow & Orange Garden

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Harriet Beecher Stowe Center.

 

Procurez vous des ouvrages d'Harriet Beecher Stowe

 

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20 octobre 2008

Edith Wharton - The Mount

 

Biographie d'Edith Wharton.

 

 

edith_wharton"On peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète".

 

 

Edith Newbold Jones est née à New York le 24 janvier 1862, son enfance est marquée par l'aisance et les voyages. Issue d'une riche famille de la haute bourgeoisie américaine, elle vit à New York, Paris, Florence ou encore en Allemagne, se construisant au fil des découvertes un imaginaire hors du commun.

Si ses parents n'apprécient guère qu'elle se consacre à l'écriture dès l'adolescence - elle achève sa première nouvelle, "Fast and Loose", à 15 ans - ils financent tout de même en 1878 l'édition du recueil de poèmes qui la fera connaître, "Verses".

À partir de 1880, ses productions sont publiées dans l'Atlantic Monthly , puis dans le Scribner's Magazine (Mrs Manstey's View 1890, Ethan Frome 1911). Elle connaît le succès avec "The Decoration of Houses", ouvrage paru en 1897 avec la collaboration de l'architecte Odgen Codman, mais surtout avec "Chez les heureux du monde", son premier roman, en 1905.

Femme de tête et de passion, elle fréquentera plusieurs hommes, et notamment Edward (Teddy) Robin Wharton, sans jamais trouver celui qui lui convienne. À 23 ans, elle épouse Teddy qui est, issu du même milieu qu'elle. Ils ne partagèrent malheureusement aucun intérêt intellectuel et artistique commun et finirent par divorcer en 1913, après de nombreuses infidélités de Teddy et une santé mentale déclinante.

En 1902, elle s'installe à The Mount, la maison que les Wharton ont fait construire à Lenox, mais retourne en Europe dès 1903. Elle rencontre Henry James cette année-là en Angleterre, avec lequel elle restera liée jusqu'à la mort du Dearest (cher Maître) en 1916. Elle s'entourera également de personnalités comme Henri Adams, Theodore Roosevelt et Walter Gay.

A partir de 1907, elle s'installe à Paris. Au fil des années, elle fréquenta des auteurs français comme Paul Bourget, Jacques Emile Blanche, Anna de Noailles, André Gide, et Jean Cocteau. Son installation à Paris, puis après 1919 dans sa villa Pavillon Colombe à Saint Brice sous Forêt, n'altérèrent guère son goût du voyage. Elle loue à Hyères qu'elle a connue grâce à Paul Bourget, le Castel Sainte-Claire, et devient l'amie de Marie Laure de Noailles.

Durant la Première Guerre Mondiale, elle crée les American Hostels for Refugees, collecte des dons et visite les hôpitaux du front. Les récits de ses visites seront publiés dans un recueil intitulé "Fighting France from Dunkerque to Belfort" (La France en Guerre). Elle reçoit la Légion d'Honneur.

Edith Wharton enchaîne les ouvrages, couchant sur le papier avec ferveur son goût pour l'aventure : "The Reef" (1912), "Eté" (1917). En 1920,la parution de "Le temps de l'innocence"(The Age of Innocence), pour lequel elle recevra le prix Pulitzer, (première femme à obtenir cette prestigieuse récompense) est un triomphe. En 1923, elle est la première femme à être faite Docteur honoris causa de l'Université de Yale. . Edith Wharton fut l’une des rares femmes libres de la Belle époque.

Le 27 avril 1934, elle publie son autobiographie,"A backward Glance".

Le 11 avril 1935, elle a une attaque cardiaque, sans séquelle. Une nouvelle attaque se produit le 1er juin 1937 et Edith Wharton meurt le 11 août à Saint Brice sous Forêt dans le Val d'Oise. Elle est enterrée au Cimetière des Gonards, à Versailles.

Son dernier roman "The Buccaners", inachevé, est publié à titre posthume en 1938. Une nouvelle version, achevée par Marion Mainwaring à partir du synopsis et des notes écrits par Edith Wharton est publiée en 1993.

 

The Mount sa demeure.

 

Th_MountEdith Wharton est aujourd'hui reconnue comme l'un des plus célèbres écrivains américains. Pur produit de la classe supérieure new-yorkaise, elle voyage très jeune en Europe, et tire de son observation les principes de son premier grand succès : "La Décoration des Maisons", un ouvrage fondateur écrit avec son ami l'architecte Ogden Codman et publié en 1897. Les deux auteurs prônaient le retour à la simplicité, la symétrie, l'harmonie des proportions, l'usage des couleurs claires, l'abandon d'un style par trop tapissier. L'effet de ces conseils se fit immédiatement sentir dans les grandes maisons de Newport ou de New York et chez des décorateurs comme Elsie de Wolfe.

Edith Wharton devait faire construire quelques années plus tard, en 1902, pour son propre usage une maison à Lenox dans le Massachusetts, The Mount. D'inspiration franco-italienne, cette grande maison entourée de jardins illustrait bien les théories de Wharton.

Situées à l’ouest de l’état du Massachusetts, à deux heures de route de Boston, les collines des Berkshires sont réputées pour leurs manifestations culturelles et leurs nombreux musées. Au XIXe siècle, les Berkshires ont attiré auteurs et artistes, fascinés par l’atmosphère paisible de la région. C'est là qu'Edith Wharton achète un parc de cinquante cinq hectares, cette campagne  l'a sauvé de la dépression et a abrité sa solitude. En 1902, Edith a quarante ans, passage difficile, "J'éprouve au plus haut point l'horreur d'avoir quarante ans, non que je croie que c'est là une mauvaise chose, seulement je ne suis pas encore prête".

The Mount sera sa maison. Le contrat notarié est rédigé à son seul nom, c'est elle qui en conçoit les plans avec l'aide de l'architecte Hoppin. Plus de trois cent ouvriers y travailleront. Cette maison lui donne l'occasion de mettre en pratique ses principes d'architecture, de décoration intérieure, mais aussi d'aménagements extérieurs.

Ses influences multiples sont révélatrices de son esprit cosmopolite :  les jardins magnifiques recréent l'ambiance qu'elle évoque dans son ouvrage "Villas italiennes et leurs jardins", la demeure est un mélange de ce qui se faisait au XVIIIème siècle en Angleterre mais aussi en France, et sa situation, bien sûr, mais aussi le côté pratique des installations (un ascenseur, l'électricité dès 1902), le blanc des murs extérieurs joint aux vert des volets, sont typiquement américains. Son ami Henry James qui aimait y séjourner a dit "Un délicat château français se mirant dans un étang du Massachusetts".

En ce lieu, tout est conçu pour l'intimité. Les jardins clos rappellent les pièces de la maison, la circulation entre intérieur et extérieur, est fluide, la cour intérieure se poursuit par un vestibule ombragé conçu comme une grotte néoclassique. Le salon s'ouvre sur une immense terrasse et abrite des coins intimes propices à la conversation. La demeure est composée de quarante deux pièces, construites en enfilade sur plusieurs niveaux. Une impression à la fois de grandiose et de simplicité s'en dégage.

C'est dans sa chambre, dans son lit, qu'Edith Wharton écrivait, face aux jardins, éparpillant les feuilles à même le sol, il sortira de son imagination "Ethan Frome" et "Chez les heureux du monde". "The Mount a été ma première vraie maison" écrira t elle. La séparation avec son mari entraîne la vente de la propriété en 1911, Edith s'embarque alors pour l'Europe, elle ne reverra jamais The Mount.

Depuis 1971, la demeure est inscrite au Patrimoine et appartient depuis 1980 à la Edith Wharton Restoration, qui a entrepris un vaste programme de restauration du site.

 

 

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The Mount Estate & Gardens.

Visite guidée de The Mount.

 

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13 octobre 2008

John Steinbeck - Salinas

 

Biographie de John Steinbeck.

 

steinbeck"On peut être fier de n'importe quoi si c'est tout ce que l'on a".

 

John Ernest Steinbeck naît en Californie, à Salinas, le 27 février 1902. John Senior, son père, est trésorier, et sa mère, Olive, est enseignante. Il a trois sœurs : Elizabeth (1894-1992), Esther (1892-1986) et Mary (1905-1965). Il étudie au lycée de Salinas, puis à l'université Stanford sans grand succès. Il occupe divers emplois, puis abandonne ses études sans avoir obtenu de diplôme et part à New York en 1925. John Steinbeck travaille brièvement au New York American, puis rentre à Salinas en 1926.

John Steinbeck écrit en 1929 son premier roman, "La Coupe d'or" (Cup of Gold: A Life of Sir Henry Morgan, Buccaneer, With Occasional Reference to History), une fiction historique basée sur la vie de Henry Morgan, qui ne rencontre pas le succès. En 1930, il épouse Carol Henning et déménage à Pacific Grove. Il y rencontre Edward Ricketts, un biologiste avec qui il se lie d'amitié.

En 1932, il publie "Les Pâturages du Ciel" (The Pastures of Heaven), un ensemble d'histoires se situant dans la ville de Monterey. En 1933, il publie "Le Poney rouge" (The Red Pony) et "Au dieu inconnu" (To a God Unknown). Sa mère étant très malade,  reste à son chevet jusqu'à fin 1934 où elle décède . Dans le même temps, il a  commencé à recueillir des informations sur les syndicats fermiers. Son père meurt à son tour en 1935.

"Tortilla Flat", écrit en 1935, lui vaut son premier prix littéraire, la médaille d'or du meilleur roman écrit par un californien décernée par le Commonwealth Club of California. Cette histoire humoristique lui assure le succès. Il devient ami avec son éditeur, Pascal Covici.

Avec "Des souris et des hommes" (Of Mice and Men) et "En un combat douteux" (In Dubious Battle), publiés en 1936, ses œuvres deviennent plus sérieuses. Dans une lettre à un ami, il se désole : "Il y a des émeutes dans Salinas et des meurtres dans les rues de cette chère petite ville où je suis né".  Il reçoit le New York Drama Critics Award pour sa pièce.

Après "La Grande Vallée" (The Long Valley) en 1937 et "Their Blood Is Strong", un reportage sur les travailleurs immigrants, en 1938, il publie "Les Raisins de la colère" (The Grapes of Wrath) en 1939, qu'il considère comme son meilleur travail. Néanmoins, estimant que son écrit est trop révolutionnaire pour connaître le succès, il conseille à son éditeur un petit tirage... Le livre connaît le succès. On lui reproche néanmoins le langage utilisé et les idées développées. Le livre est interdit dans plusieurs villes de Californie. En 1940, lorsque le roman est adapté au cinéma, il reçoit le Prix Pulitzer.

En 1941, il lance une expédition marine avec Ricketts et publie "Dans la mer de Cortez" (Sea of Cortez]), écrit en collaboration avec son ami. Steinbeck publie "Lune noire" en 1942. Cette même année, il divorce et épouse Gwyndolyn Conger en 1943. "Lifeboat", dont il a écrit le script, sort au cinéma en 1944. La même année, il déménage à Monterey, mais y est mal accueilli par les habitants. Il part ensuite pour New York. Il a un premier fils, Thom.

Après avoir écrit "Rue de la sardine" (Cannery Row) en 1945, il déménage à Pacific Grove en 1948. Il commence ses recherches pour l'écriture de "À l'est d'Eden" (East of Eden). En 1946, son second fils, John IV, vient au monde. Il essaye d'acheter le ranch où se déroulent les aventures du "Poney rouge", mais il échoue. Les personnages de "Rue de la sardine" se retrouvent dans un autre roman, "Tendre jeudi" (Sweet Thursday).

En 1947, il publie "La Perle" et part en Russie, accompagné du photographe Robert Capa, pour le New York Herald Tribune. Il en tire "Journal russe" (Russian Journal) en 1948. Ricketts meurt dans un accident de voiture. Il divorce.

Il rencontre Elaine Anderson Scott en 1949 et l'épouse en 1950. En 1952, il participe au film de Elia Kazan, Viva Zapata ! et publie "À l'est d'Eden".

Il publie en 1954 "Tendre jeudi" (Sweet Thursday). Une comédie musicale, "Pipe Dream", en est tirée en 1955. Il déménage à Sag Harbor, dans l'État de New York. En 1957, la ville de Salinas propose de donner son nom à un lycée. Il refuse.

En 1958 est publié "Once There Was a War", recueil de ses reportages de guerre. Il a une attaque en 1959, ce qui l'encourage à voyager en Angleterre et au Pays de Galles, puis à parcourir l'Amérique en 1960.

En 1962, il écrit "L'Hiver de notre mécontentement" (The Winter of Our Discontent) en espérant "revenir en arrière de presque quinze ans et recommencer à l'intersection où il avait mal tourné". Il est alors déprimé, et estime que la célébrité l'a détourné "des vraies choses".

Les premières critiques sur le livre sont mitigées, mais il reçoit néanmoins le Prix Nobel de Littérature en 1962. Après un autre voyage en Europe en 1963 avec Edward Albee, il reçoit la Médaille de la Liberté des États-Unis en 1964.

Il meurt le 20 décembre 1968 à New York d'artériosclérose.

 

 

Salinas sa maison.

 

1174362028_e622b060aeConstruite en 1897 par l'architecte JJ Conner, cette maison de style victorien de deux étages est située à Salinas en Californie, à deux pas de Main Street à l'angle de Central Avenue et de Stone Street. La maison a été achetée par les parents de Steinbeck en 1900, et celui-ci y est né dans la première chambre à gauche de l'entrée le 27 février 1902. C'est dans cette maison que John a grandi, occupant une chambre à l'étage donnant sur Central Avenue.

Après le décès des parents de Steinbeck dans le milieu des années 30, la maison a été vendue à Madame Marie Koenecke Klute. Les Klute y ont habité jusqu'en 1953, après leur départ, la maison est restée inoccupée. En 1967, à la mort de madame Klute, la maison a été confiée à la fondation Hartnell College, pour y héberger le Newman Club. Les étudiants, membres de cette association, ont eu la charge de restaurer cette maison, celle-ci a été inaugurée le 20 décembre 1969. Le Newman Club a utilisé cette maison comme résidence étudiante et comme salle de réunion.

En 1971, le Club a vendu la maison à la Guilde de la Vallée de Salinas, une association à but non lucratif formée de huit femmes enthousiastes, désireuses de promouvoir la production de la région, et la maison a été transformée en restaurant gastronomique. Après des travaux de réhabilitation, le restaurant à ouvert ses portes le 27 février 1974, jour anniversaire de la naissance de John Steinbeck. La maison est gérée par des bénévoles avec un minimum de personnel rémunéré, et a récemment célébré son 30ème anniversaire.

En avril 1995, l'Ancien et Honorable Ordre de E Clampus Vitus (organisme voué à l'étude et à la conservation de patrimoine de l'Ouest), a désigné la maison comme une oeuvre littéraire historique.

En août 2000, elle a été répertoriée sur le registre national des lieux historiques.

De nombreux souvenirs et photographies de la famille Steinbeck décorent le lieu et on y trouve même une boutique où les livres de Steinbeck côtoient ceux des recettes exclusives du restaurant.

 

 

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The Steinbeck House.

 

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5 octobre 2008

Charles Darwin - Down House

Biographie de Charles Darwin.

 

Charles_Darwin"Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements".

 

Cinquième enfant d’une riche famille anglaise, Charles Robert Darwin naît le 12 février 1809 à Shrewsbury, dans l’Ouest de l’Angleterre. Très tôt, il manifeste déjà un grand intérêt pour la nature. L’enfant aime la chasse, la pêche et collectionne les insectes. Charles Darwin est également passionné par les livres d’histoires naturelles qu’il dévore. Aussi son père, un médecin réputé, l’envoie faire des études de médecine à Édimbourg dans le but de le détourner d’une carrière de naturaliste qu’il juge sans aucun avenir.

A 16 ans, le jeune étudiant trouve la médecine ennuyeuse et décide donc, malgré des notes satisfaisantes de quitter l’Université avant l’obtention de son diplôme. Il rejoint alors le Christ’s College de Cambridge afin de devenir pasteur anglican. A cette époque la plupart des naturalistes sont des hommes d’Église. C’est là que Charles Darwin rencontre le géologue Adam Sedgwick ainsi que le révérend John Henslow, un professeur de botanique dont il devient le protégé.

En 1831, il obtient sa licence. La même année, Henslow le recommande au capitaine Robert Fritz Roy qui se prépare à embarquer sur le Beagle pour une expédition de circumnavigation. La mission de l’équipage consiste à cartographier le littoral sud américain ainsi que les côtes de Patagonie encore mal connues. En décembre 1831, le navire quitte l’Angleterre avec Charles Darwin à son bord.

Le naturaliste profite de ce voyage pour amasser un grand nombre d’observations et pour récupérer des milliers de spécimens de végétaux et d’animaux vivants ou fossiles. Charles Darwin s’étonne alors de la distribution géographique des espèces qu’il observe, aux îles Galapagos notamment, et des relations qui les unissent. Il étudie ainsi les treize sortes de pinsons vivant sur l’île qui, quoique identiques en apparence, semblent former des espèces distinctes. Les ornithologues le confirmeront d’ailleurs par la suite. La croisière se prolonge jusqu’en octobre 1836. Quand le Beagle quitte enfin les Galapagos, Darwin vient de lire les "Principes de géologie" rédigés quelques années auparavant par Sir Charles Lyell, un géologue britannique qui conteste le catastrophisme. Ce dernier ne remet pourtant pas en cause la fixité des espèces. Charles Darwin, lui, voit plus loin. Il doute maintenant de la position de l’Église et pense ainsi que les espèces se modifient.

Revenu en Angleterre, il rédige en 1837 son premier carnet sur l’origine des espèces. Au début des années 1840, l’homme de sciences a déjà établi les grandes lignes de sa théorie sur l’évolution par la sélection naturelle. D’une santé chancelante cependant, il vit grâce à un héritage familial conséquent, qui le laisse à l’abri du besoin. Agoraphobe et atteint d’un défaut de prononciation, Charles Darwin sort peu de chez lui, se contentant d’entretenir une correspondance fournie avec Lyell et Henslow. Ses lettres ainsi que les spécimens envoyés lors du voyage sur le Beagle l’ont fait connaître, aussi n’est-il pas coupé de la communauté scientifique. Pourtant, même s’il poursuit ses recherches, Charles Darwin repousse de jour en jour la publication de ses œuvres.

En 1844 le naturaliste écrit un long essai sur l’origine des espèces et la sélection naturelle. Conscient de l’importance de ses travaux, il demande ensuite à sa femme de publier l’ouvrage s’il mourait avant d’avoir signé un traité complet sur le sujet. En effet Charles Darwin hésite à publier ses idées, redoutant la polémique que celles-ci pourraient provoquer. Lyell le prévient par courrier qu’il ferait pourtant mieux de le faire avant qu’un autre scientifique ne le devance. Au mois de juin 1856, c’est le choc. Darwin reçoit le manuscrit d’un jeune naturaliste, Alfred Wallace, qui fait état d’une théorie de la sélection naturelle résumant parfaitement ses propres idées. Le 1er juillet 1858, Sir Charles présente bientôt ce texte en même temps que des extraits de l’essai inédit de son ami Darwin à la Société linnéenne de Londres. Ceci pousse l’homme de sciences à achever à la hâte "Sur l’origine des espèces", un ouvrage qu’il présente au public le 24 décembre 1859. Celui-ci connaît un succès immédiat.

Dans ses écrits, Charles Darwin s’oppose au fixisme (les espèces présentes en 1859 ont toujours été là ) et au créationnisme (les espèces ont été créées par Dieu au cours de la Genèse). Il avance ainsi qu’il existe une parenté entre les espèces actuelles, qui sont issues d’ancêtres communs, et qu’il y a évolution du monde vivant. Le naturaliste reprend par là même les idées professées en 1809 par Lamarck dans "La philosophie zoologique", avec cependant une certaine originalité. L’illustre savant proposait en effet que l’animal lui-même était la cause de la diversification : par son propre comportement, il se transforme et transmet sa transformation à ses descendants.

Charles Darwin pense que le moteur de l’évolution est extérieur à l’animal. Selon lui, il existe une pression de sélection, due à l’environnement, une lutte pour la vie qui entraîne une compétition entre les jeunes d’une même espèce. Les survivants donnent alors naissance à la génération suivante, un peu mieux adaptée à son milieu. L’évolution agit donc graduellement et elle est orientée vers la survie du plus apte. Aussi le terme "d’évolution" devient synonyme de "progrès". Par son travail, Darwin améliore la définition de l’espèce, en parlant de caractères spécifiques ou nouveaux et de caractères génériques ou ancestraux.

Les réactions provoquées par la diffusion de ses théories viennent rapidement. On demande ainsi au scientifique de prouver ce qu’il avance mais c’est pour lui chose impossible. Il parle bientôt de "caractères héritables " ce qui amène des ambiguïtés dans son discours. Il faudra en fait attendre l’année 1866 et la publication des travaux de Johann Mendel pour confirmer sa théorie. Au cours de ces années, Charles Darwin poursuit ses études sur le vivant. Il publie en 1862 "La fécondation des Orchidées" puis "Variation des animaux et des plantes domestiques" en 1868. En 1871, l’homme de sciences rencontre une opposition encore plus importante à ses idées quand il fait paraître "La lignée humaine". Dans cet ouvrage en effet, Darwin place alors l’Homme au niveau de l’animal et va jusqu’à dire que ce dernier descend du singe. Les milieux ecclésiastiques notamment sont profondément choqués. L’Église pourtant admettra à la fin du siècle, sous le pontificat de Léon XIII, qu’il n’y a pas de contradiction fondamentale entre le concept d’évolution et les théories bibliques.

"L’expression des émotions chez l’Homme et les animaux"
paraît en 1872. Viennent ensuite "Les plantes insectivores" en 1875 puis "Les îles volcaniques" en 1876. Avec son fils, Francis, Charles Darwin réalise à cette époque les premières expériences sur le phototropisme, c’est à dire sur la croissance des végétaux conditionnée par la lumière. Ensemble; ils observent une plantule de graminée, qui se plie ou demeure statique, en fonction de la lumière que celle-ci reçoit au niveau de l’apex de son coléoptile, autrement dit la gaine qui entoure la pousse de la plantule. C’est la première fois que l’on met en évidence la notion de messager ou d’hormone végétale. Les travaux des Darwin, père et fils, sont publiés dans "Le mouvement chez les plantes" en 1880. En 1881, Charles Darwin écrit ensuite "La formation de l’humus végétal par l’action des vers de terre".

Jusqu’à sa mort, survenue le 19 avril 1882, le scientifique développe ses thèses, s’attachant à leur donner une base scientifique solide en trouvant une origine naturelle à la diversité du vivant. Depuis lors, lorsque l’on parle d’évolution, il y a "l’avant" et "l’après" Darwin.

Down House sa maison.

 

 

 

Down_HouseDown House est située à Downe dans le district londonien de Bromley, une banlieue à 22,8 km au sud-est de Charing Cross. C'est dans cette demeure que Darwin travailla sur sa théorie de l'évolution par la sélection naturelle. Le lieu est maintenant devenu un musée en son honneur.

A l'origine, Down House était une ferme construite en 1650 puis agrandie en 1778.

Darwin décide de quitter Londres pour la banlieue lors des émeutes de travailleurs, achetant la maison pour £2,200 au Révérend James Drummond, qui lui en avait demandé £2,500. Ils y emménagent le 14 septembre 1842. La famille Darwin est alors composée de Charles, de sa femme Emma et de leurs deux enfants William Erasmus (né en 1839) et Anne (née en 1841). Emma était alors enceinte de Mary Eleanor, qui naît le 23 septembre mais décède moins d'un mois plus tard le 18 octobre.

Les autres enfants de Darwin naîtront dans cette maison : Etty (né en 1843), George (né en 1845), Bessy (née en 1847), Francis (né en 1848), Leonard (né en 1850), Horace (né en 1851) et enfin Charles Waring Darwin (1856 – 1858). Beaucoup d'entre eux deviendront illustres par leur propre travail.

Les Darwin modifient et agrandissent la maison de différentes manières. Le 24 mars 1843, les travaux débutent par la construction d'une large baie vitrée sur la façade. Une nouvelle salle de réception est ajoutée en 1858, avec en même temps une extension au niveau de l'entrée principale. L'ancienne salle de réception est transformée en salle à manger, et l'ancienne salle à manger en salle de billard. En 1872 une véranda est installée à côté de la salle de réception. En 1877, un nouveau bureau, un hall d'entrée et un porche de style Georgien sont ajoutés et l'ancien bureau où Darwin avait écrit "The Origin" est transformé en fumoir.

Charles Darwin meurt dans cette maison le 19 avril 1882, à l'âge de 73 ans, après y avoir vécu et travaillé pendant 40 ans.

En 1907, une école privée pour fille est établie dans la maison par Miss Olive Willis (1877-1953), mais est déplacée en 1922.

La maison est rachetée en 1927 par Sir George Buckston Browne (1850-1945), chirurgien, qui la présente à la British Association for the Advancement of Science avec une demande de création d'une fondation pour assurer sa préservation en tant que mémorial en l'honneur de Darwin. Down House devient un muséum le 7 juin 1929.

La fondation Buckston Browne s'avère insuffisante pour assurer les dépenses de maintenance. En octobre 1953, la British Association fait alors don de la maison au Royal College of Surgeons of England, qui gère la Surgical Research Station, située juste à côté. En 1962 Sir Hedley Atkins (1905-1983), plus tard président du Royal College of Surgeons, s'installe dans la maison avec sa femme et assure le rôle de conservateur de musée honoraire.

Down House est racheté en 1996 par l'organisation gouvernementale English Heritage, grâce à une aide du Wellcome Trust. Elle est restaurée avec des fonds levés par le Natural History Museum et par un don de l'Heritage Lottery Fund. Elle rouvre ses portes au public en avril 1998 et est désormais ouverte du premier mercredi de février jusqu'au dernier dimanche avant Noël.

Down House et ses alentours ont été proposé par le  Department for Culture, Media and Sport, pour être classé au patrimoine mondial, la décision est attendue pour 2009.

 

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Down House.

Complete works of Charles Darwin.

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