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Maisons d'écrivains
29 janvier 2009

Bram Stoker - Dublin et Londres

Biographie de Bram Stoker.

 

Bram_Stoker"Il est des mystères que l’on peut à peine imaginer, et que l’on ne résoudra qu’en partie".

 

Bram Stoker naît le 8 novembre 1847, à Dublin, en Irlande, au sein d’une famille protestante appartenant aux classes moyennes. Sa mère est très impliquée dans les actions charitables de la ville. Elle s’occupe de l’éducation de l’enfant, l’initiant notamment à la lecture. Son père est fonctionnaire, un avenir professionnel auquel il destine également son fils unique. Après une scolarité perturbée par de nombreux problèmes de santé, celui-ci entre au Trinity College de Dublin, au mois de novembre 1864. L’adolescent se prend de passion pour le sport et les activités physiques, alors en vogue dans les établissements britanniques. Bram Stoker se plonge aussi dans le monde des lettres. La poésie, celle de l’américain Walt Whitman, ou le théâtre notamment. C’est d’ailleurs dans cette voie qu’il se dirige après avoir été diplômé de l’Université de Dublin en 1867, en ayant reçu à cette occasion les Honours en mathématiques.

Devenu fonctionnaire au Dublin Castle, Bram Stoker s’investit dans les activités de plume. En 1873, il se voit ainsi proposer le poste de rédacteur en chef d’un nouveau journal, The Irish Echo. Celui-ci fait faillite dès l’année suivante. Au cours de ces années, paraît son premier ouvrage, "The Chain of Destiny". Celui-ci appartient déjà au genre de l’étrange. Stoker se fait ensuite essayiste et critique dramatique, livrant quelques articles à d’autres feuilles irlandaises, le Dublin's Evening Mail notamment. En 1876, ceci lui offre l’opportunité de rencontrer Sir Henry Irving, l’un des grands acteurs shakespeariens de l’époque, que Stoker avait admiré dans sa jeunesse. Ce dernier se prend d’affection pour le jeune homme, qui quitte bientôt son poste d’employé de bureau dans l’administration pour se mettre au service du comédien.

En sa compagnie, Bram Stoker effectue un voyage en Angleterre en 1878. A Londres, Irving vient en effet de faire l’acquisition du Lyceum Theatre. Il en offre la direction à celui qui était son secrétaire depuis quelques mois. La même année, celui-ci fait la rencontre d’une jeune actrice de dix-neuf ans, Florence Balcombe, alors dans l’entourage du comédien de renom. Stoker l’épouse au mois de décembre 1878. Le couple aura un enfant, Noël, qui naît l’année suivante. En 1882, paraît "Under the Sunset", la nouvelle œuvre de Bram Stoker, qui se destine d’ailleurs à un tout autre public. Il s’agit en effet d’un recueil de contes pour enfants. Tout entier à sa tache, le directeur du London Lyceum Theatre effectue plusieurs voyages aux États-Unis en compagnie de la troupe du théâtre. A cette occasion, il fait la rencontre de Walt Whitman.

Dès 1890, Bram Stoker se consacre à la rédaction d’un roman dédié au vampirisme. C’est dans son entourage qu’il puise son inspiration. L’écrivain est depuis quelque temps membre de la Golden Dawn in the Outer, une société secrète fondée en 1887. Versés dans l’ésotérisme, ses membres cultivent les sciences occultes et la magie, se réclamant notamment de l’héritage rosicrucien. "Dracula" paraît enfin le 26 mai 1897. L’œuvre est aussitôt adaptée au théâtre par son auteur afin d’établir officiellement un copyright la protégeant. Le roman de Bram Stoker est en effet un grand succès de librairie, que confirment dans les années qui suivent de multiples rééditions. Le nom de son auteur devient inséparable du comte Dracula, le vampire. Ce dernier est un mort qui quitte son tombeau la nuit pour se nourrir de sang, la force vitale des vivants. Il puise celui-ci à même la source, en plongeant ses dents acérées dans le cou de ses victimes, les liant ainsi définitivement à lui. Ce baiser à la fois cruel et sensuel du vampire a d’ailleurs inspiré de nombreux cinéastes.

C’est en Roumanie, dans le château du monstre, qu’un jeune clerc de notaire, Jonathan Parker, fait sa connaissance. Le comte a fait l’acquisition d’un appartement à Londres. Ayant fait le trajet dans son cercueil, c’est dans la plus grande ville du monde, autrement dit dans l’anonymat le plus complet, que le vampire compte exercer ses méfaits. Cependant Dracula trouvera en la personne du docteur Van Helsing un adversaire à sa taille. L’illustre homme de sciences identifie les victimes du monstre ainsi deviné. Pourchassé, le comte doit se réfugier dans son repaire au beau milieu des Carpates, avant d’être définitivement vaincu. Au cours de ces aventures, on prend connaissance des mérites de l’eau bénite ou de la croix, ces symboles religieux ayant la vertu de repousser le vampire. L’ail également. Ce dernier ne peut sortir parmi les Hommes que la nuit venue. C’est qu’il doit éviter la lumière du jour, de même que les miroirs.

Dans les années qui suivent la publication de son chef d’œuvre, l’auteur de "Dracula" poursuit sa carrière littéraire. Paraissent "Miss Beauty" en 1898, "The Mystery of the Sea" en 1902, "The Jewel of the Seven Stars" l’année suivante, "The Man" en 1905 et enfin "Lady of the Should" en 1909, des romans de style gothique de moindre envergure. Très affecté par la disparition de Sir Henry Irving en 1905, Bram Stoker décède à Londres, le 20 avril 1912, à l’âge de soixante-quatre ans.


Ses maisons à Dublin puis Londres.

 

Bram Stoker, fonctionnaire au Dublin Castle, où son père avait aussi travaillé, assure par ailleurs une chronique théâtrale au Dublin Mail. Séduit par le talent de l'acteur Henry Irving, en tournée à Dublin en 1876, il lui consacre des articles élogieux qui marquent le début d'un très longue amitié. En 1878, Stoker rédige "The Duties of Clerks of Petty Sessions in Ireland" qui devient un ouvrage de référence. Il épouse Florence Balcombe, également courtisée par Oscar Wilde.

C'est à ce moment là que le couple part pour Londres, où à la demande d'Irving, Stoker devient administrateur du Lyceum Theater, charge qu'il honorera pendant 27 ans. Il consacre toute son énergie à sa tâche, et se trouve plongé au milieu d'une vie brillante. Dans sa belle maison de Cheyne Walk, en fac du parc de Battersea, il reçoit Rosseti, Oscar Wilde,George Elliot, James Abbott McNeill Whistler et Sir Arthur Conan Doyle.

Au Lyceum Theater, il cumule alors les postes de gestionnaire, directeur artistique, costumier, chef décorateur sans oublier le recrutement des comédiens et le calendrier des tournées. Malgré un emploi du temps surchargé, il signe des nouvelles fantastiques, genre qu’il affectionne tout particulièrement en souvenir des histoires entendues durant son enfance.

Son goût pour l’étrange le pousse à rejoindre la "Compagnie des Beefstaeks", un groupe d’amateurs d’histoires insolites se réunissant toutes les semaines au Lyceum Theatre. Il y fait la connaissance du docteur Arminius Vambery, professeur de langues orientales à l’université de Budapest. Passionné de surnaturel et de folklore, il relate à Stoker diverses légendes d’Europe centrale, notamment celle concernant le mythe entourant Vlad Tepes III surnommé l’Empaleur. Fasciné par ses récits, Stoker entame des recherches pharaoniques sur le sujet, avec une prédilection pour l’ésotérisme.

C’est à cette époque qu’il intègre la fameuse société secrète "Golden Dawn" fondée en 1888 par le révérend Woodford, le docteur Westcott, William Woodman et Samuel Mathers avec pour but l’étude et l’enseignement des sciences occultes. Il y croise l’occultiste Alister Crowley, le poète William Butler Yeats, l’actrice Florence Farr ou encore l’écrivain Arthur Machen. Durant plus de dix ans, Stoker accumule les notes, s’abreuve de récits souvent farfelus ou romancés, et s’imprègne de tout ce qui compose cet univers trouble.

 

 

Lorsqu'en 1898 il publie "Dracula" sur lequel il travaillait depuis plusieurs années, le succès est immense et Wilde qui en 1890 avait donné au genre fantastique l'un de ses chefs d'oeuvre; "The Picture of Dorian Gray" y voit "le plus beau roman du siècle".

 

 

 

Irving étant mort en 1905, Stoker rédige alors deux volumes de mémoires intitulés "Personnal Reminiscences of Henry Irving" qui montrent à quel point il idôlatrait celui-ci.

En 1912, une néphrite chronique aura raison de la robuste constitution d'un homme en qui le Times verra "un écrivain flamboyant".

Les maisons où il vécut ne se visitent pas, de simples plaques commémoratives permettent de suivre le parcours de l'écrivain.

 

 

Sa maison à Dublin.

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Première édition de Dracula au Writter's Museum de Dublin.

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Sa maison à Londres.

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Le Lyceum Theater à Londres.

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18 janvier 2009

Robert Frost - Ripton Vermont

Biographie de Robert Frost.

 

 

Robert_Frost"Le bonheur compense en intensité ce qui lui manque en durée". 

 

Les meilleurs critiques américains s'accordent à reconnaître que Robert Frost occupe, aux côtés de T. S. Eliot, une place centrale dans la poésie américaine du XXe siècle. On lui reproche parfois le caractère exclusivement champêtre de son œuvre, qui semble condamner toute notre civilisation. Il n'en est pas moins poète, parce qu'il a tenté de communiquer avec sincérité, d'une manière à la fois lyrique et impersonnelle, l'émerveillement qu'il éprouvait à vivre.

 

Il est le seul poète américain à obtenir quatre fois le prix Pulitzer.

 

Ce poète de la Nouvelle-Angleterre est né à San Francisco, le 26 mars 1874, et a passé en Californie les dix premières années de sa vie. À la mort de son père, journaliste politique passionné, il fut ramené par sa mère, qui était institutrice, dans la Nouvelle-Angleterre de ses ancêtres. Il y fit de très bonnes études secondaires et, après avoir enseigné pendant quelque temps dans une école primaire, il suivit des cours de latin, de grec et de philosophie à l'université Harvard. Il en partit sans diplôme au bout de deux ans et essaya alors, sans grand succès, de gagner sa vie comme fermier. Il lui fallut redevenir instituteur, mais sa vocation, depuis son adolescence, était d'être poète. Aussi, en 1912, à trente-huit ans, las d'enseigner, de végéter et d'être incompris dans son pays, il rompit avec son passé et s'installa en Angleterre avec sa femme et ses quatre enfants, dans une petite ferme du Buckinghamshire, puis dans le Gloucestershire. Pour la première fois de sa vie, il y rencontra des poètes tels que Lascelles Abercrombie, W. W. Gibson, Rupert Brooke, Edward Thomas. Encouragé par eux, il publia en 1913 à Londres son premier recueil, "A Boy's Will" (Ce que veut un garçon), qui fut très favorablement accueilli par les critiques anglais. L'année suivante, "North of Boston" (Au nord de Boston) eut encore plus de succès que le précédent recueil.

 

La guerre ayant dispersé ses amis anglais, il rentra aux États-Unis au début de 1915. Il en était parti inconnu, faisant même figure de raté aux yeux des siens. Il y revenait célèbre. "North of Boston" était presque devenu un best-seller. Tout autre aurait été grisé et se serait fait une situation à New York : Frost acheta une ferme à Franconia dans le New Hampshire, puis plus tard à Ripton dans le Vermont. Enfin, il partageait son temps entre ses fermes et les universités où on l'invitait à venir lire ses poèmes ou donner des cours de littérature, ce qu'il fit très régulièrement à Amherst et occasionnellement à Dartmouth et à Harvard. Il n'enseignait pas vraiment : sa fonction était de faire sentir aux étudiants ce qu'est la poésie. Il se définissait lui-même comme "une sorte de radiateur poétique" et comme "un professeur d'oisiveté".

 

Son éditeur aurait aimé qu'il lui remît chaque année le manuscrit d'un nouveau livre ; mais Frost ne voulait pas être une "usine d'automobiles" et il se contenta de faire paraître un recueil tous les cinq ou six ans : "Mountain Interval" (Entre les monts), 1916, dont le titre évoque sa ferme de Franconia, New Hampshire (1923), "West-Running Brook" (Le Ruisseau qui coule vers l'ouest), 1928, "A Witness Tree" (Un arbre témoin), 1942, "A Masque of Reason" (Masque de la raison), 1945, où il fait dialoguer Dieu, Job et Satan, et qui sera suivi de "A Masque of Mercy" (Masque de la miséricorde), 1947, où il met en scène un libraire, Jonas et saint Paul, enfin "Steeple-Bush" (1947), du nom d'une fleur de Nouvelle-Angleterre qui ressemble à la reine-des-prés. Aux poèmes lyriques et narratifs de ses débuts, qui répondaient à des émotions réellement ressenties, succédèrent peu à peu des œuvres composées et souvent spirituelles. Ce qui ne l'empêche pas d'être inspiré jusqu'au bout, comme en témoigne son dernier recueil, "In the Clearing" (Dans la clairière), 1962.

 

Poète limpide, apparemment sans mystère, il fut populaire et très fêté. Il devint en quelque sorte le poète lauréat des États-Unis, et, lorsqu'il mourut à Boston, le 29 janvier 1963, il était au comble de la gloire.

 

Poète de la Nouvelle-Angleterre, et non pas de tous les États-Unis, il a chanté la vie rude de cette région, les hivers interminables et la solitude oppressante des fermes perdues dans la montagne, mais aussi le soudain réveil de la nature au printemps et les joies que procurent les travaux des champs. Sans tomber cependant dans le régionalisme : il s'est lui-même proclamé "universalist"; son sujet n'est pas le fermier de Nouvelle-Angleterre, mais l'homme face au monde. Ses poèmes sont des métaphores, ou des "synecdoques", disait-il. Chacun d'eux est "une partie prise pour le tout", un fragment du puzzle universel dont le poète essaie de reconstituer le dessin.

 

Il n'écrivait pas par jeu, mais pour voir plus clair en lui-même et dans le chaos du monde. "Tout poème clarifie quelque chose". Par "clarifier", il entendait "faire prendre conscience" d'horizons infinis sans donner pour autant dans le mysticisme ou la sentimentalité. Il ne s'apitoie jamais sur l'homme ni ne se lamente sur son insignifiance. Mais son stoïcisme n'exclut pas l'angoisse. Pour lui, comme pour les plus désespérés des poètes, la vie peut-être débouche sur le néant ou l'absurde plutôt que sur Dieu et l'harmonie, mais ironie et humour à tout moment freinent ses envolées lyriques et l'empêchent de sombrer dans le désespoir. Toute son œuvre mériterait le titre d'un de ses poèmes : "Feu et Glace". Un feu caché y couve ; la glace de son scepticisme ne l'empêche pas de promener sur le monde un regard curieux et de décrire avec amour le décor dans lequel évoluent ces étranges créatures qu'on appelle les hommes et qui ne savent pas très bien ce qu'elles font là. Ses poèmes commencent par l'émotion (begin in delight) et s'achèvent par la sagesse (end in wisdom).

 

Homer Noble Farm sa maison à Ripton dans le Vermont.

 

 

 

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Robert Frost a acheté cette ferme un an avant le décès de sa femme en 1938, afin d'avoir un pied à terre dans le Vermont car il enseignait la poésie à la "Bread Loaf School of English of Middlebury College".

La propriété est composée d'un large corps de ferme et d'une grange.

 

De nos jours, la propriété appartient au Middlebury College, le corps de ferme est utilisé par les enseignants.

 

Robert Frost utilisait la petite grange située sur une petite colline un peu à l'écart du bâtiment principal. C'est là qu'il écrivait. Il aimait aussi recevoir dans cette grange, ses amis et ses admirateurs pour de longues discussions qui finissaient tard dans la nuit. Plusieurs de ses amis, dont Peter Stanlis, Reginald Cook et Larry Thompson, ont mentionné cette grange dans leurs écrits.

 

De nos jours, cet endroit fragile, n'est ouvert que pour de grandes occasions.

 

Les conférences de la Bread Loaf Writter's qui ont commencé dans les années 20, ont toujours lieu de nos jours. En 1999, à l'occasion du 125ème anniversaire du poète, un grand rassemblement d'universitaires, d'amis de Robert Frost a eu lieu pendant trois jours à la Homer Noble Farm.

 

Ce lieu de mémoire a été saccagé le 31 décembre 2007 :

 

 

"Le sergent Lee Hodsen a déclaré qu'une cinquantaine de personnes devait se trouver sur les lieux durant cette soirée improvisée.

 

Ayant fracturé un carreau pour entrer, tables et chaises ont été brisées pour faire le ménage par le chaos. Appareils ménagers, plats, meubles en osier et buffets ont subi également les foudres des jeunes frigorifiés, qui auront mis le feu à tout ce bois pour se réchauffer, le bâtiment n'étant pas chauffé.

 

Autre détail fort agréable, des bouteilles de bière et des canettes vides, autant que des gobelets en plastiques jonchaient le sol. On appréciera leur degré d'alcoolémie en notant qu'ils ont vomi dans le salon...

 

Aucune arrestation à ce jour, même si la traque s'est organisée. Les dégâts n'ont de fait été constatés que plusieurs jours après par un randonneur. Il a ensuite averti la police de Middlebury College, chargée de la surveillance du site".

Le 18 janvier 2008, vingt-huit personnes ont été interpellées et reconnues coupable d'avoir participé à ce saccage.

 

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Dégats causés par une surpise partie sauvage le 31 décembre 2007

 

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The Friends of Robert Frost.

Une promenade avec Robert Frost (1955).

 

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