Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Maisons d'écrivains
17 juin 2008

Joachim du Bellay - Chateau de La Turmelière

 

Biographie de Joachim du Bellay.

 

 

 

Joachim_du_Bellay"Et ne vaut-il pas mieux quelque orage endurer, Que d'avoir toujours peur de la mer importune ? Par la bonne fortune on se trouve abusé, Par la fortune adverse on devient plus rusé".

 

Joachim du Bellay est né près de Liré, en Anjou, sans doute en 1522, au sein d'une famille de notables provinciaux de grand renom. C'est à Poitiers, où il fut envoyé pour étudier le droit, qu'il commença à s'intéresser à la poésie, il se lia d'ailleurs à cette époque avec des poètes tels que Jean de La Péruse, Jacques Peletier du Mans, tous deux futurs membres de la Pléiade, mais surtout avec Pierre de Ronsard, dont il fit la connaissance en 1547, et qui devait devenir son meilleur ami en même temps que son plus grand rival en matière de poésie et de renommée.

Avec ce dernier, en effet, il gagna Paris et fut introduit au collège de Coqueret, où il rencontra encore Jean Antoine de Baïf. Ce collège du Quartier latin était alors dominé par la personnalité de son proviseur, Jean Dinemandi, dit Dorat, fervent admirateur des Anciens, grecs et romains, et qui devait rejoindre plus tard le groupe de la Pléiade à l'invitation de Ronsard. Du Bellay se trouva bientôt admis dans un cercle restreint de lettrés dont la principale occupation était l'étude des auteurs grecs et latins et des poètes italiens. Ce cercle, baptisé d'abord "La Brigade", puis "La Pléiade", exposa pour la première fois une véritable théorie littéraire après la publication de l'Art poétique (1548) de Thomas Sébillet, qui préconisait l'usage aussi bien des formes médiévales françaises que des formes antiques.

En réponse à Sébillet, avec lequel en réalité le désaccord était mince, du Bellay rédigea une sorte d'art poétique intitulé "Défense et Illustration de la langue française" (1549), généralement considéré comme le manifeste de "la Pléiade". Le poète y préconise, contre les défenseurs du latin, l'usage de la langue française en poésie. Il appelle en outre de ses vœux l'enrichissement du vocabulaire par la création de termes nouveaux (abréviations de termes existants, création de mots composés, réactivation du sens des racines anciennes, etc.). Les emprunts à d'autres langues, régionales ou étrangères (grecque et latine notamment), sont également conseillés, à condition que les mots choisis soient adaptés en français. Du Bellay recommande aussi d'abandonner les formes poétiques médiévales employées jusqu'à Clément Marot et préconise l'imitation des genres en usage dans l'Antiquité, tels que l'élégie, le sonnet, l'épopée ou l'ode lyrique, mais aussi la comédie et la tragédie.

L'art du poète, tel que le définit du Bellay, consiste donc à se consacrer à l'imitation des Anciens, tout en respectant certaines règles de versification spécifiquement françaises, son but ne doit pas être de distraire seulement, mais de célébrer des valeurs éternelles et de chanter les louanges des grands hommes, qui se trouvent ainsi voués à l'immortalité grâce à la beauté de ses vers.

L'importance de ce texte fondateur dépasse les limites du XVIe siècle puisque son influence reste sensible dans la poésie contemporaine malgré les révolutions littéraires successives.

Du Bellay mit en application ses théories dans l'ensemble de son œuvre poétique. Il publia en 1549 un recueil de sonnets amoureux, "l'Olive", dont l'inspiratrice reste à ce jour mystérieuse. Dans sa première édition, l'ouvrage regroupait cinquante poèmes, mais il fut considérablement étoffé en 1550 sous le titre "l'Olive augmentée" (cent quinze sonnets). Le succès du sonnet en France doit sans doute beaucoup à cet ouvrage élégant et raffiné, qui mêle sonnets originaux et sonnets imités des canzoniere de Pétrarque.

Dans la même veine et à la même époque, du Bellay écrivit également des "Vers lyriques" (1549) à l'imitation d'Horace.

De 1553 à 1557, du Bellay vécut à Rome, pour y remplir la fonction de secrétaire auprès de son oncle le cardinal Jean du Bellay. Ce séjour au pays d'Horace et de Pétrarque le séduisit d'abord, puis le déprima profondément. D'une santé fragile, isolé par la surdité dont il était atteint, et surtout nostalgique de son Anjou natal, il ne put apprécier la beauté de Rome sans amertume : le spectacle des ruines le plongea dans une sombre méditation sur le déclin de toute chose, qui lui inspira le recueil "les Antiquités de Rome", publié à son retour en France, en 1558, sous le titre complet de : "le Premier Livre des Antiquités de Rome, contenant une description générale de sa grandeur et comme une déploration de sa ruine".

Ce recueil de 32 sonnets, d'une tonalité grave et presque solennelle, reprend un motif traditionnel de la poésie consacrée à Rome, puisqu'il chante la gloire passée de la Rome antique, contrastant violemment, aux yeux du poète, avec la Rome dans laquelle il évolue, celle des papes, où il ne voit que luxure, bassesse et compromission. Du Bellay sut pourtant renouveler ce thème, en élargissant l'objet de sa déploration à la disparition fatale de toute chose créée, ce qui donne lieu à une méditation sincère et émouvante sur le temps destructeur et sur la vanité de l'existence.

À Rome, il composa aussi ses célèbres "Regrets", qu'il publia en France la même année que "les Antiquités", ce recueil lyrique, qui regroupe 191 sonnets, présente un tableau émouvant des états d'âme du poète, en particulier sa nostalgie profonde de la France et de la campagne angevine.

Comparés aux "Antiquités de Rome", "les Regrets" sont, aux yeux de leur auteur, un projet poétique plus modeste, car plus intime : ce n'est plus Rome qui occupe ici le devant de la scène, mais sa mélancolie et ses regrets, saisis au jour le jour. Composés dans une langue simple qui délaisse les artifices de la rhétorique et le style élevé, les sonnets du poète exilé représentent aujourd'hui encore la part la plus lue et la plus appréciée de l'œuvre de du Bellay.

Du Bellay publia aussi, à son retour en France, d'autres recueils d'une tonalité plus légère, tels ses "Poemata" en latin (1558), "les Divers Jeux rustiques" (1558), ou le satirique "Poète courtisan" (1559), tout en se consacrant à des travaux de traduction ou d'imitation des Antiques, qui font de lui l'un des plus éminents spécialistes de son temps en la matière.

Enfin, dès son retour il est frappé par de graves ennuis domestiques et doit lutter pour sauver sa maison des créanciers. Sourd, tourmenté, découragé, vieilli avant l'âge, il meurt dans la nuit du premier janvier 1560, à l'âge de 37 ans.

Resté de son vivant dans l'ombre de son ami Ronsard, du Bellay se distingue nettement de lui par son inspiration plus sincère, intime et pessimiste.

 

 

 

Le Château de La Turmelière sa demeure.

 

 

 

La_TurmeliereAu fond d'un vaste parc romantique s'élève un château massif construit à la fin du XIXe siècle. Derrière cet édifice, un peu en contrebas et dissimulés par les arbres, s'élève les restes imposants d'un château médiéval. Ces ruines sont celles de la demeure natale de Joachim du Bellay.

Le château primitif date du XIIIe siècle. Il fut restauré au XVe siècle par Perceval Chabot, aïeul de la mère de Joachim du Bellay. La Turmelière est alors une place forte, située au confins de l'Anjou où les Seigneurs de Liré se retranchaient en cas de guerre. La position du bâtiment, entre des coteaux escarpés et la Loire, le rendait quasiment imprenable.

L'arrière grand-père du poète, Jean du Bellay (1400-1480) s'y installe en 1472.

Son grand-père Eustache du Bellay, est également seigneur de Gizeux, autre résidence familiale des du Bellay, situé à l'autre bout de l'Anjou, au nord de Bourgueil.

En 1504 Jean du Bellay, père de Joachim, épouse Renée Chabot, l'héritière de la Turmelière et de Liré, qui entrent dans le patrimoine des Du Bellay.

Joachim du Bellay est né à la Turmelière vers 1522-1525. Il y passera toute sa jeunesse et il est certain que les paysages de bocage qui entourent le château ont pu inspirer au poète son attachement à la douceur angevine… La Turmelière demeure possession des du Bellay jusqu'en 1562, date à laquelle décède, sans descendance, Claude du Bellay, neveu de Joachim, mort deux ans plus tôt. Le domaine revient alors à la sœur du poète Catherine, mariée à Christophe du Breil. Jusqu'en 1643 les du Breil sont maîtres de la Turmelière.

Aujourd'hui les ruines appartiennent à la commune de Liré. Le château du XIXe est le siége de l'association "la Turmelière" qui accueille de nombreux scolaires, collégiens, lycéens et étudiants ainsi que de nombreux touristes qui viennent découvrir ce lieu chargé d'histoire et de poésie.

A Liré se trouve le Musée Joachim du Bellay. Il est situé dans une maison ayant appartenu aux du Bellay et présente cinq salles dédiées à l’œuvre du poète, à la poésie et à la Renaissance. Un jardin Renaissance lui fait face.

 

 

 

Ancien_logis_du_chateau_de_Joachim_du_Bellay

Entree_de_l_ancienne_demeure_du_poete_Joachim_du_Bellay

Ruines_du_chateau_de_Joachim_du_Bellay

Tours_vestiges_des_ruines_du_chateau_de_Lir__de_Joachim_du_Bellay

2335481420_351ac951d8

ScreenHunter_13_Jun

ScreenHunter_14_Jun

2335484430_c37b3bdffd

2335484702_2fd3d26865

2335484856_dd96412ac5

2334890711_f3c08c12bb

ScreenHunter_15_Jun

ScreenHunter_16_Jun

ScreenHunter_17_Jun

ScreenHunter_18_Jun

ScreenHunter_19_Jun

ScreenHunter_20_Jun

ScreenHunter_21_Jun

ScreenHunter_22_Jun

ScreenHunter_23_Jun

ScreenHunter_24_Jun

ScreenHunter_26_Jun

ScreenHunter_27_Jun

 

 

Musée Joachim du Bellay à Liré.

 

Procurez vous des ouvrages de Joachim du Bellay

 

 

LOCALISATION DE LA MAISON :

  

 

 

 

 

Publicité
Publicité
4 juin 2008

George Orwell - Londres

Biographie de George Orwell.

 

 

George_Orwell"Chaque génération se croit plus intelligente que la précédente et plus sage que la suivante".

 

Eric Arthur Blair est né le 25 juin 1903, à Motihari au Bengale, où Richard Walmesley Blair, et son épouse, née Ida Mabel Limouzin sont installés depuis plusieurs années. Son père travaille au département opium du gouvernement indien, et sa mère, beaucoup plus jeune que son mari, élève Marjorie, la sœur aîné d'Eric. En Inde, la vie est agréable, mais la famille ne vit pas dans l'opulence et quand en 1907, Ida rentre avec ses deux enfants en Angleterre, elle laisse sur place son mari qui ne les rejoindra qu'en 1912, au moment de sa retraite.

A leur retour, la famille s'installe à Henley-on-Thames, dans le comté d'Oxford, et Eric est inscrit à Sunnylands, une école anglicane du Sussex qu'il fréquente de 1908 à 1911. Il entre ensuite comme pensionnaire à St Cyprian, une école préparatoire d'Eastbourne où il restera jusqu'en 1916. Les moyens de sa famille restant limités, le gain d'une bourse pour Wellington, puis pour Eton, est providentiel. Eric, qui a publié son premier poème en 1914, est atterré quand il intègre Eton, du peu d'intérêt manifesté par ses condisciples pour la littérature. Il reste à Eton, jusqu'en 1921 et sort 138 eme sur une promotion de 167. Il aura découvert seul pendant cette période, Jonathan Swift, Jack London et autre Sterne.

Son père ne souhaitant pas qu'il poursuive ses études à l'université d'Oxford, il prépare de janvier à juin 1922 à Southwold, les examens pour entrer dans la police impériale indienne. Fin 1922, il rejoint la police indienne à Burma, où il passe 5 longues années solitaires.

A l'issue de cette période, il est revenu du colonialisme et profite d'un séjour en Angleterre pour démissionner et se lancer dans la carrière d'écrivain. Il s'installe dans une petite chambre de Portebello Road, où il partage la vie des plus pauvres tout en apprenant son métier d'écrivain. Il passe également quelques mois à Paris où il travaille comme plongeur tout en accumulant du vécu qu'il utilise pour écrire "Down and out in Paris and London". En février 1929, une pneumonie nécessite son hospitalisation. Quelques mois supplémentaires le conduisent dans une quasi misère et entraînent son retour au domicile familial pour les fêtes de Noël 1929.

Durant plusieurs années, il alterne enseignement, écriture et documentation sur le terrain. "Down and out …" est publié en 1933, en utilisant comme pour "A hanging" paru en 1931, son nom de naissance. A partir de cette date, il adopte le pseudonyme de George Orwell qu'il utilisera dès 1934 pour la publication de "Burmese day" qui relate son expérience indienne. En 1934, il travaille dans une librairie "the booklover's corner" d'Hampstead à Londres, se frotte aux idées socialistes et rencontre Eileen Maud O'Shaughnessy, diplômé d'Oxford et psychologue. En 1936, il travaille dans la boutique du village de Wallington, mène des investigations sur les conditions de vie et de chomage des ouvriers du Lancashire et du Yorkshire qui lui permettront d'écrire "The road to Wigan Pier" et le 9 juin épouse Eileen Maud O'Shaughnessy.

 

 

Dès cette époque, ce qui fera la force d'Orwell est présente dans son œuvre : la recherche de la justice et l'amour de la vérité. La pensée d'Orwell est encore aujourd'hui d'une actualité brûlante, et pose de façon complexe, les dilemmes auxquels nous sommes toujours confrontés. Orwell plaidait pour une société juste, refusant de tout détruire pour la construire et en affirmant la nécessité de limites ordinaires (common decency). Orwell faisait de la politique pour préserver des valeurs non politiques. Il n'hésite pas pour ce faire à pourfendre les baudruches pensantes, qui tel Sartre, cautionnaient des totalitarismes qui au delà des atrocités que l'histoire a retenues, cherchent à détruire la notion de vérité objective en prétendant contrôler aussi bien le passé que l'avenir.

C'est dans cet état d'esprit militant qu'il gagne en décembre 1936, l'Espagne. Il s'enrôle dans les milices du POUM (d'obédience marxiste) où après une brève formation militaire, il est envoyé sur le front près de Saragosse. Il passe deux mois sur place avant d'être blessé à la gorge et d'être rapatrié sur Barcelone qu'il retrouve en proie aux luttes intestines. Il quitte alors l'Espagne au mois de juin, ayant accumulé la matière de ce qu'il intitule "Hommage à la Catalogne" qui paraît en 1938.

A ce moment, il est dans un sanatorium du Kent pour soigner une tuberculose, il passe ensuite sa convalescence au Maroc en septembre. Il regagne l'Angleterre en mars, et alors que la guerre éclate, il perd son père.

Il tente alors de s'engager, mais son état de santé le fait réformer. Installé à Londres, il travaille pour la tribune et commence à écrire "Les animaux de la ferme" qui est, autant que "1984" un chef d'œuvre. Satire du communisme, qu'il ne condamne toutefois pas, ce livre est une fable dans laquelle Orwell démontre de façon implacable que les meilleurs idées, émises au nom de la justice, se pervertissent jusqu'à la tyrannie quand elles sont confrontées au pouvoir et à ses attraits.
Dans la même période, il travaille également à la BBC, en charge de la diffusion sur l'Inde et L'Asie du Sud. Sa mère meurt en 1943.

En 1944, le couple Blair adopte un enfant d'un mois, Horatio Eric Blair, l'année suivante alors que "Les animaux de la ferme" est publié et connaît un certain succès, il est correspondant de guerre à Paris et Cologne. C'est pendant l'un de ses déplacements en Allemagne qu'il apprend le décès de sa femme, le 29 mars, lors d'une intervention chirurgicale sous anesthésie.

Il déménage à plusieurs reprises, fait la connaissance de Sonia Brownell, surnommée "la Venus d'Euston Road " en hommage à sa beauté et commence à écrire "1984" en 1948. Malheureusement à partir de 1947, il passe d'hôpital en sanatorium, sans jamais retrouver une santé correcte ce qui ne manque pas d'affecter son moral.

 

En juin 1949, "1984" est publié, le succès est immense et plus de 400 000 exemplaires sont vendus en moins d'un an. Le thème de "1984" fait aujourd'hui partie du patrimoine littéraire de l'humanité : Ce monde de 1984 où le héros Winston Smith, modeste employé au Ministère de la vérité, réécrit l'histoire pour que Big Brother apparaisse comme un dirigeant qui n'a pas fait d'erreur, où l'individu est nié, la langue (la novlangue) standardisée, l'amour interdit et où Big Brother vous regarde où que vous soyez, est celui d'un totalitarisme qui fait froid dans le dos, mais qui par certains aspects pouvait sembler prophétique à court terme. Terry Gilliam s'est largement inspiré de ce livre pour écrire le scénario de "Brazil", chef d'œuvre absolu du cinéma.

"1984" est un livre essentiel, il importe peu qu'il relève ou non de la science-fiction, tant ce qu'il nous dit, résonne dans nos têtes et nous avertit de ce que peut être une dérive totalitaire. Tout ce qu'utilise Orwell dans son roman, est, malheureusement, possible. Il ne faut pas grand chose pour qu'ici ou là, une des caractéristiques de "1984" cherche à s'épanouir. Orwell nous appelle à un devoir de vigilance.

Son succès lui apporte la sécurité financière, mais pas la guérison. En septembre 1949, il est transféré du comté de Gloucester à l'university college hospital de Londres. C'est là qu'il épouse Sonia Brownell, le 13 octobre. Le 21 janvier, sans avoir quitté l'hôpital, il meurt soudainement d'une hémorragie. Il est incinéré dans le cimetière de All Saints de Sutton Courtney.

 

 

Londres sa maison.

 

 

George Orwell a vécu de nombreuses années à Notting Hill, célèbre quartier de Londres riche et aseptisé (au niveau de Westbourne), mais où l'on trouve aussi la trépidante et populaire Portobello Road. La spécialité de cette très longue rue est la brocante, tout ici rappelle les Indes. Passé Colville Terrace, Portobello se fait plus dense, plus colorée aussi. Les brocanteurs se mélangent aux maraîchers. C'est au numéro 22 que se trouve la maison de l'écrivain. Elle ne se visite pas, seule une plaque rappelle la présence de George Orwell au début du XXème siècle.

 

ScreenHunter_11_Jun

22_Portobello_Road

ScreenHunter_10_Jun

214878872_da2340d3f7

424346318_5bcced227c

457755836_e8499552d9

2402741563_c8d172e8d8

468291277_9913409b78

1984partyslogans

 

Site très complet sur George Orwell.

 

Je vous donne les liens pour un magnifique documentaire réalisé par la BBC sur la vie et l'oeuvre de George Orwell, malheureusement cette émission est en 17 parties, mais elle est excellente !

 

 

 

 

A life in pictures Part 1

A life in pictures Part 2

A life in pictures Part 3

A life in pictures Part 4

A life in pictures Part 5

A life in pictures Part 6

A life in pictures Part 7

A life in pictures Part 8

A life in pictures Part 9

A life in pictures Part 10

A life in pictures Part 11

A life in pictures Part 12

A life in pictures Part 13

A life in pictures Part 14

A life in pictures Part 15

A life in pictures Part 16

A life in pictures Part 17

 

 

Procurez vous des ouvrages de George Orwell

 

LOCALISATION DE LA MAISON :

 

 

 

 

 

Publicité
Derniers commentaires
Publicité