Hugo, Dumas, Sand, Shakespeare, Neruda, Kipling,
Hugo, Dumas, Sand, Shakespeare, Neruda, Kipling, Colette .... quel est le point commun entre ces écrivains ? La maison, voire les maisons, où ils passèrent leur vie.
Même les voyageurs impénitents tels que Stevenson ou Hemingway accostèrent un jour et façonnèrent une demeure à leur goût ; les plus sédentaires ont pu vivre un temps reclus, se consacrant à leur œuvre ; d’autres l’édifièrent à la ressemblance de leur univers. "J'ai construit ma maison comme un jouet et j'y joue du matin au soir", disait Pablo Neruda.
À l’image de leurs singuliers habitants, ces maisons vous feront parcourir les cinq continents, de la fameuse Hauteville House de Hugo à la tour fortifiée de Yeats, de l’étonnante architecture de la Casa Malaparte aux paisibles étendues du Mont Noir de Yourcenar, des folies de Loti à l’austérité d'Auguste Comte.
Que ces maisons aient été préservées en l’état, devenues musée ou menacées de disparition, entretenues par des particuliers, associations ou collectivités, tous animés par la même passion, ce blog vous invite, par un voyage dans le temps et l’espace, à pénétrer dans l’intimité de ces grands auteurs.
Il y a parfois plus de vérité dans le désordre foisonnant d’une bibliothèque que dans les biographies sagement fondées sur les faits. "Tout passe et tout demeure", écrit Antonio Machado.
Pour certains, leur trace fugitive n’apparaîtra que peu, ils les auront habitées sans que leur empreinte demeure. D’autres en revanche diront leur histoire, si bien imprégnées de l’esprit de qui y demeura qu’on pourrait lire dans chaque pièce sa présence, au détour d’une porte saisir encore le bruit d’une plume courrant sur un feuillet et croire, en levant la tête par la croisée des fenêtres, qu’on contemple les mêmes roses qu’apercevait Jane Austen en composant Raison et Sentiments.
"La maison, plus encore que le paysage, est un état d'âme" (Gaston Bachelard).
Lieu de pèlerinage ou lieu culturel ?
A vous, visiteur, de choisir…
Ce blog n’a aucune prétention didactique. Il se veut flânerie dans les jardins où ces écrivains se sont promenés, songeant à la trame de leurs futurs romans, et dans ces maisons qui ont abrité leurs ébauches ; balade intemporelle bercée par le souvenir de Montaigne, en résonance avec Georges Perros.
L’humble lecteur s’attardera et abordera un auteur autrement que par ses ouvrages– puisse-t-il, de ce voyage innocent, en tirer le désir de lire encore.
Pour l’érudit passionné, il trouvera peut-être dans ces photos de mondes disparus une meilleure compréhension de l’œuvre de ses auteurs préférés.
Et pour l’auteur de ce blog, il est une claire fenêtre donnant sur de si beaux jardins.